Le télétravail porte ses fruits. Et pour certains travailleurs, il semble même être plus efficace que « l’ancienne » méthode de travail. Environ la moitié des Belges indiquent être plus productifs chez eux qu’au bureau. Mais il y a également une ombre au tableau : 64 % déclarent que la charge de travail a augmenté. Telles sont les principales conclusions de l’enquête menée par le prestataire de services RH Acerta et le site d’emploi StepStone auprès de plus de 3000 travailleurs.
Le télétravail pèse-t-il sur la productivité des travailleurs belges ? Bien au contraire : 49 % des télétravailleurs belges affirment qu’ils sont plus productifs dans leur bureau à domicile que dans les locaux de l’entreprise. Un tiers d’entre eux conserve à peu près la même productivité et 15 % estiment qu’ils travaillent moins.
En outre, ils sont nombreux à effectuer davantage d’heures : 49 % des collaborateurs prestent plus d’heures que lorsque nous pouvions nous rendre au bureau, 41 % autant et seuls 7 % travaillent moins qu’au bureau. Voilà qui balaie l’idée reçue selon laquelle les télétravailleurs passent leurs journées à flâner.
Nous sommes devenus plus productifs que jamais. La raison ? Nous pouvons aménager notre temps de travail de manière flexible, sommes moins distraits et gagnons les temps de trajet. Grâce au télétravail, les collaborateurs peuvent organiser eux-mêmes leurs journées. Dans cette optique, on se demande davantage ce que l’on veut terminer aujourd’hui plutôt que ce que l’on veut terminer dans nos heures de présence.
Ce temps libre est donc mis à profit en passant plus de temps derrière l’ordinateur. Les collaborateurs ont également le cœur à l’ouvrage : en ces temps incertains, beaucoup craignent pour leur emploi.
Le télétravail présente toutefois quelques dangers. En effet, la productivité n’est pas la seule à être en hausse, la charge de travail a elle aussi augmenté. Près de deux Belges actifs sur trois (64 %) sont confrontés à une plus grande charge de travail qu’avant la crise du coronavirus.
Ceci peut notamment s’expliquer par le fait que le télétravail a poussé les entreprises à mettre davantage l’accent sur les résultats que sur la présence. Il est en soi positif que les employeurs se concentrent désormais davantage sur la productivité et qu’ils donnent à leur travailleur toute latitude pour organiser leurs journées de travail. Dans le même temps, il incombe au dirigeant ou au responsable de s’assurer que les membres de leur équipe ne se heurtent pas à un mur.
Si le télétravail a bouleversé notre mode de vie ces derniers mois, il s’installe durablement dans le « nouveau paysage professionnel », du moins si vous parvenez à aligner vos objectifs et votre culture d’entreprise sur les besoins individuels de vos collaborateurs.
Dans le passé, les règles de télétravail étaient identiques pour tous les travailleurs (dans les entreprises qui l’autorisaient déjà). Au risque de se répéter, mais dans le sens inverse cette fois : les entreprises attendront désormais de leurs collaborateurs qu’ils soient présents un certain nombre de jours fixes au bureau. Une politique de télétravail ne peut toutefois pas être établie de manière uniforme et il est plus durable d’adapter ce mode de travail hybride aux besoins de vos collaborateurs. Des accords simples en matière de disponibilité peuvent par exemple créer une marge de manœuvre pour que le collaborateur puisse faire face aux divers stimuli en ligne et hors ligne et développer de nouvelles habitudes adaptées au travail hybride.
Grâce à l’outil Employee Self Service (ESS) d’Acerta, les collaborateurs enregistrent eux-mêmes leurs jours de télétravail et de congé et vous gardez à tout moment le contrôle et une vue d’ensemble sur la situation. En bref : moins de travail administratif, plus de temps.
Le bien-être mental de vos travailleurs est essentiel. Par conséquent, il est important d’agir de manière proactive. Comment assurer un équilibre optimal entre vie professionnelle et vie privée ?
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