Augmenter le bien-être des collaborateurs en période de télétravail
Le bien-être des travailleurs belges recule. En raison du télétravail massif et de l’absence de perspective d’avenir, nous nous retrouvons dans une routine qui nous fatigue. Parallèlement, nous constatons que l’attention accordée au bien-être au travail a doublé. Les organisations ne considèrent plus le « bien-être » comme une obligation, mais comme une condition importante afin de garder leurs collaborateurs au travail longtemps et satisfaits.
Le paradoxe du télétravail
Les télétravailleurs connaissent un plus grand sentiment d’autonomie et un meilleur équilibre travail-vie privée, de sorte qu’ils sont plus heureux dans leur emploi, fournissent de meilleures prestations et sont moins stressés. Et c’est une bonne chose, car le « A » d’Autonomie constitue, selon la théorie de l’autodétermination, une condition essentielle pour vous sentir bien dans votre emploi, et vous donne l’impression d’être aux commandes de votre carrière.
Mais cette médaille a un revers : le télétravail efface la frontière entre le travail et la vie privée. Lorsque vous quittez le bureau et fermez la porte derrière vous, vous terminez la journée de travail. À domicile, vous ne disposez plus de cette « porte mentale ». De plus, la distance physique peut nuire au lien entre les télétravailleurs et leur dirigeant, et geler leurs opportunités de carrière.
Plus d’autonomie, moins d'affiliation
Outre l’Autonomie, la théorie de l’autodétermination prévoit encore deux autres besoins psychologiques universels de base à réaliser si vous souhaitez motiver vos collaborateurs de façon qualitative : le besoin d’affiliation et le besoin de compétence. Et c’est justement le besoin d’affiliation qui est mis sous pression : à cause du télétravail massif, vos collaborateurs perdent le lien avec leurs collègues et l’organisation. Le résultat de cette déconnexion ? Une démotivation, un manque d’envie de travailler et une productivité moindre.
Coup de pouce lors du télétravail
En misant sur les trois besoins de base de la théorie de l’autodétermination, comme décrit ci-dessus, vous gardez vos collaborateurs motivés et heureux au travail. Ces conseils vous mettent sur la voie :
Savez-vous comment vont vraiment vos collaborateurs ? Un message instantané ou un bref appel ne suffisent plus à prendre le pouls de la situation. Lancez une enquête interne sur le bien-être, dans laquelle vous cartographiez les effets du coronavirus et du télétravail et dont vous analysez en profondeur les résultats de manière à trouver des solutions appropriées.
2. Veillez à ce que tout le monde soit à la bonne place
Je ne renvoie pas aux « home offices » et aux bureaux à domicile où vos collaborateurs passent le plus clair de leur temps en ce moment. Par « la bonne place », j’entends l’exécution d'un rôle et/ou d’une fonction qui leur colle à la peau. Vos collaborateurs et vos candidats attendent un emploi qui a du sens, qui leur donne de l’énergie et qui contribue à leur bonheur (au travail). En effet, les collaborateurs fonctionnent le mieux, apprennent le plus rapidement et enregistrent les meilleures prestations lorsque leur emploi correspond à leurs talents naturels.
Si vous vous intéressez également aux compétences de vos collaborateurs, vous avez rempli avec succès les besoins de base de la théorie de l’autodétermination. Par « compétence », j’entends que les collaborateurs ont besoin de se sentir compétents de façon à pouvoir atteindre les objectifs souhaités. En tant qu’employeur, vous pouvez y veiller en proposant des formations qui se déroulent en ligne ou en présentiel, dans le respect de la distanciation sociale.
Le bien-être et l’attention accordée aux talents vont de pair
Vos collaborateurs sont les principaux piliers de votre organisation. Il est donc logique que vous investissiez dans leur développement. Acerta a tout ce qu’il faut pour captiver et fidéliser votre personnel.
Développement personnel
Écrit par Sylvie Michaux
Senior Consultant Acerta