Certains de vos collaborateurs sont confrontés à des effets de longue durée du coronavirus (covid long) comme une fatigue persistante, des difficultés respiratoires ou des problèmes de concentration ? Selon la littérature scientifique, ces maux peuvent durer des semaines, voire des mois. Il est préférable que les organisations consacrent suffisamment d’attention au retour des collaborateurs souffrant du covid long.
Certaines personnes contaminées par le COVID-19 font face à des effets de longue durée. La littérature anglophone renvoie à ce phénomène au moyen des termes long COVID, long-term effects of COVID-19, post-COVID syndrome…
Les maux peuvent varier et durer des semaines, voire des mois après la contamination. Il s’agit notamment de fatigue de longue durée, de difficultés respiratoires, de maux de tête, de douleurs articulaires, de problèmes de concentration et de mémoire et de maux psychiques.
On estime que 5 à 36 % des patients en souffrent encore jusqu’à douze semaines après les premiers symptômes du coronavirus. Après cette période, ce pourcentage diminue et seuls 2 à 15 % des patients sont concernés.
Les scientifiques sont encore occupés de cartographier le covid long. Cependant, les conséquences sur le fonctionnement des personnes touchées sont radicales et cela se remarque également lorsque ces collaborateurs veulent reprendre le chemin du travail.
En tant qu’employeur, en vertu des obligations en matière de bien-être, vous devez investir dans une réinsertion réussie des collaborateurs inaptes au travail. Lorsque des collaborateurs sont absents pendant une longue période, par exemple à cause d’effets à long terme du coronavirus, cette obligation s’applique également. Vous pouvez demander une procédure de réinsertion formelle auprès du conseiller en prévention ou du médecin du travail à partir de quatre mois d’incapacité de travail. En cas de procédure de réinsertion, le collaborateur peut soit reprendre progressivement son ancienne fonction, soit effectuer temporairement (ou définitivement) un travail adapté. L’employeur établit un plan de réinsertion à cet effet.
Vous pouvez également opter pour une procédure de réinsertion informelle de commun accord. Pour ce faire, votre collaborateur doit contacter directement le médecin du travail, et peut ensuite éventuellement reprendre le travail progressivement ou partiellement, indépendamment du trajet de réinsertion formel. Le travailleur peut par exemple reprendre partiellement le travail au moyen d’une reprise progressive du travail en conservant une allocation de maladie partielle si le médecin-conseil de la mutuelle y consent.
Nous vous épaulons et vous donnons des conseils sur comment optimiser vos RH et donner la priorité à l’humain. Vous serez ainsi prêt(e) pour l’avenir, quel qu’il soit.
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