Qui dit nouvelle année, dit nouveau départ. Cela va de pair avec de bonnes résolutions : être moins distrait par les médias sociaux, arriver à l’heure au travail, boire plus d’eau, faire plus d’activité physique et arrêter de fumer. Certaines bonnes résolutions peuvent avoir un impact positif sur les prestations de travail de votre travailleur. Comment l’encourager à tenir ses bonnes résolutions ?
Restreindre l’utilisation de son smartphone
L’utilisation du smartphone pendant le travail empêche aussi vos travailleurs de se concentrer ? Que pouvez-vous y faire ?
Le travailleur a pour obligation d’exécuter son travail avec soin, probité et précision, au temps, à l’endroit et dans les conditions convenus, et ce, conformément aux instructions et ordres donnés par l’employeur. Autrement dit, le travailleur n’a pas le droit d’aller sur Facebook et Instagram, de jouer etc. pendant son temps de travail.
Lorsque ce cas se présente, nous vous conseillons de prévenir votre travailleur par écrit à partir du moment où vous constatez qu’il utilise les médias sociaux pendant son temps de travail.
Le travailleur continue malgré votre avertissement ? Vous pouvez le sanctionner. Nous vous conseillons d’intégrer ce genre de situations et les conséquences qui en découlent dans votre règlement de travail.
N’hésitez pas à envoyer plusieurs avertissements par écrit si votre travailleur persiste à utiliser les médias sociaux. Ceux-ci peuvent, à terme, justifier un licenciement.
Arriver à l’heure au travail
Imaginez que votre travailleur ait décidé d’arriver à l’heure au travail, mais prend des libertés avec cette résolution.
Il faut avant tout déterminer s’il s’agit d’un retard involontaire ou non. Êtes-vous tenu de payer un salaire pour les « heures de travail perdues » si votre travailleur arrive en retard (ou pas du tout) à cause de mauvaises conditions climatiques ou de longues files ? Lorsque le travailleur a pris des dispositions pour arriver à l’heure au travail, mais a un pépin en route ou subit un retard conséquent, il a droit à un salaire journalier garanti pour les heures perdues. Cette estimation se base sur la situation réelle sur la route dans votre région.
S’il s’agit d’un retard volontaire du travailleur parce que son réveil n’a pas sonné, vous n’êtes pas tenu de lui verser un salaire journalier garanti.
Découvrez comment votre travailleur peut éviter le stress lié aux embouteillages dans nos articles dédiés au télétravail structurel, au télétravail occasionnel et aux horaires flottants.
Un mode de vie (plus) sain
En tant qu’employeur, vous pouvez contribuer à leur poursuite vers un mode de vie plus sain. Et ce, notamment en offrant une alimentation saine au travail comme de l’eau, de la soupe ou des fruits gratuits, mais aussi en proposant à vos travailleurs de venir travailler à vélo ou en leur attribuant des chèques sport. Ces derniers forment également un avantage pour vous. Vous trouverez plus d’informations à ce sujet dans notre article sur le lien suivant.
Au travail à vélo (électrique)
Qu’en est-il si votre travailleur décide de venir travailler à vélo électrique (ou ordinaire) et qu’il est victime d’un accident sur le chemin ?
Dans ce cas, il s’agit d’un accident de travail. À condition évidemment que cet accident réponde aux critères de l’accident de travail et se soit produit sur le chemin normal depuis et vers le lieu de travail. Le chemin normal n’est pas nécessairement le chemin le plus court entre le domicile et le lieu de travail du travailleur, mais le trajet qui se justifie par les conditions dans lequel il est effectué. Un détour quotidien par la crèche peut être intégré au chemin normal, tant que le détour est proportionnel à la durée totale.
Vous trouverez plus d’explications sur l’exonération de l’indemnité vélo pour les vélos électriques dans notre article.
Faire du sport pendant la pause de midi
Et si la bonne résolution de votre travailleur était de faire du sport et qu’il décide de faire un jogging dans le parc pendant la pause de midi ? Aucun souci, votre travailleur est libre de faire son jogging pendant la pause de midi. Le problème se pose toutefois lorsqu’il fait une chute au cours de son jogging. Êtes-vous tenu d’indemniser les dommages (corporels ou matériels) encourus par le travailleur ? En d’autres termes, est-ce vu comme un accident de travail ?
Il est important de savoir si le travailleur décide de faire son jogging sur une base volontaire ou s’il est obligé de prendre part à une séance de jogging organisée par vos soins (et que le travailleur exerce donc son contrat de travail). Ceci déterminera si l’assurance accepte ou non cet accident comme accident de travail.
Arrêter de fumer
De nos jours, la cigarette électronique fait de plus en plus partie du paysage. La « vapoteuse » est devenue très populaire en tant qu’alternative (plus) saine à la cigarette. Toutefois, elle n’est autorisée ni dans les cafés ni sur le lieu de travail. Le simple geste de fumer (et qui concerne donc également la cigarette électronique) est en effet interdit sur le lieu de travail.
Nous vous conseillons dès lors de reprendre cette interdiction de fumer (vapeurs incluses) dans votre règlement de travail avec les sanctions appropriées. Vous pouvez pour ce faire recourir aux services d’Acerta Consult.