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Se sentir à l’aise avec la technologie augmente la confiance en soi au travail

30 janvier 2020

20 % de la population active a du mal à se faire à la numérisation

Bruxelles, le 30 janvier 2020 – Les personnes qui estiment être à l’aise avec le numérique ont davantage confiance en leur avenir professionnel. C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par le prestataire de service RH Acerta et le bureau d’enquête Indiville auprès d’indépendants et de travailleurs. Élément remarquable : en 2020, 10 % de la population active belge ne sont toujours pas convaincus de l’utilité de la numérisation et 20 % ont du mal à s’y faire.

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La numérisation se développe à la vitesse de l’éclair

Aucune évolution ne se produit sans rencontrer de résistance. Toutefois, avec la numérisation, tout semble aller particulièrement vite. 62 % des indépendants et 45 % des travailleurs estiment que dans l’exercice de leurs activités professionnelles, la technologie évolue régulièrement, voire (presque) constamment.

10 % ne sont toujours pas convaincus de l’utilité de la numérisation, 20 % considèrent le challenge intellectuel trop grand

Bien que la technologie se développe à toute vitesse, une grande majorité des indépendants et des travailleurs reconnaissent que la numérisation est utile à l’exercice de leur activité professionnelle. Dans le même temps, de l’autre côté du spectre, 10 % émettent encore des doutes quant au fait que la numérisation contribue à améliorer la performance, l’efficacité et/ou la productivité. Et tandis qu’une large majorité estime disposer de bonnes aptitudes numériques, 20 % ont du mal à se faire à la numérisation.

Corrélation aptitudes numériques ~ confiance (en soi)

L’enquête d’Acerta et d’Indiville met en lumière l’importance que revêt le sentiment de se sentir à l’aise avec la numérisation. Il existe en effet une corrélation claire entre l’auto-évaluation des travailleurs et des indépendants au sujet de la numérisation et leur confiance en eux au travail. Toute personne qui attribue un faible score à la numérisation et à sa réaction face à celle-ci aborde son avenir professionnel avec moins de confiance (en soi) dans bien des domaines, alors qu’un score élevé est, à l’avenant, synonyme de plus d’estime (de soi). En d’autres termes, si l’auto-évaluation n’est pas bonne, il en ira de même pour la confiance (en soi).

Corrélation entre l’auto-évaluation des aptitudes numériques et des questions portant sur la confiance – travailleurs et indépendants

Figure 1 : Corrélation entre l’auto-évaluation des aptitudes numériques et des questions portant sur la confiance – travailleurs et indépendants

Les dirigeants ont davantage confiance

Peter Tuybens, expert Acerta Consult : « L’appréciation et donc la confiance en matière de numérisation et d’avenir sont dans l’ensemble un peu plus présentes chez les indépendants que chez les travailleurs. Plus les individus auront le sentiment de contrôler leur carrière, plus ils envisageront l’avenir, le futur de la numérisation au travail et le rôle qu’ils auront à jouer à cet égard de manière positive. Cela peut inciter tant les employeurs que les travailleurs à placer le droit de décision et la responsabilité au niveau de la tâche. »

(In)sécurité de l’emploi chez les indépendants et les travailleurs

Figure 2 : (In)sécurité de l’emploi chez les indépendants et les travailleurs

 

 

À propos des chiffres

Ces données proviennent d’une enquête réalisée par Acerta et le bureau d’enquête Indiville auprès d’indépendants (20 – 30 septembre 2019) et de travailleurs (30 septembre – 2 octobre 2019). 141 répondants étaient indépendants et 459 travailleurs.

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