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Les experts-comptables se montrent positifs quant à l’avenir du secteur : 60 % attribuent une note égale ou supérieure à 7 sur 10

Six tendances créeront des défis mais aussi des opportunités au cours des trois prochaines années

Bruxelles, le 18 juin 2025 – Les experts-comptables belges envisagent avec confiance l’avenir de leur secteur : 6 sur 10 (59,6 %) attribuent à cet avenir une note égale ou supérieure à 7 sur 10. C’est ce qui ressort d’une enquête du prestataire de services RH Acerta. Les résultats identifient également 6 tendances marquantes auxquelles les experts-comptables sont déjà confrontés aujourd’hui et qui vont encore bouleverser le secteur au cours des 3 prochaines années. Acerta a classé ces tendances en fonction de leur importance pour les experts-comptables. En tête de liste figurent la numérisation et la pénurie de personnel, suivies par l’intelligence artificielle et les attentes croissantes des clients, entre autres. Si l’on veut rester pertinent, il faut savoir transformer ces défis en opportunités.

Tendance 1 : La numérisation et l’automatisation

Près de 9 cabinets sur 10 (89,4 %) s’attendent à ce que la numérisation influence profondément leur fonctionnement. Une attente que l’on retrouve aussi bien en Flandre (94 %) qu’en Wallonie (82,2 %). Les grands cabinets (> 10 travailleurs) envisagent un impact encore plus important (97,2 %) que les petits (87 %). En moyenne, 71,9 % des cabinets prévoient d’investir davantage dans la numérisation et l’automatisation dans les années à venir.

Lieven Delzeyne, directeur national des ventes chez Acerta : « Le fait que la numérisation et l’automatisation soient citées comme la tendance numéro un par les cabinets n’est pas une surprise. Cette évolution touche tous les secteurs, et les experts-comptables n’échappent pas à la règle. Il est donc judicieux de faire dès aujourd’hui des investissements ciblés dans ce domaine : des processus plus efficaces, moins de travail répétitif et plus de temps pour accompagner les clients sont autant de bénéfices que la numérisation apporte. »

Tendance 2 : La pénurie de personnel

Pas moins de 84,1 % des cabinets sont confrontés à une pénurie aiguë de personnel qualifié. Les plus grands cabinets, en particulier, recherchent activement de nouveaux collaborateurs (69,7 %), contre seulement 23,6 % pour les plus petits. Il est donc essentiel d’investir dans le développement des travailleurs : 43,9 % misent explicitement sur ce point.

Tendance 3 : Les nouveautés et changements dans la législation et la réglementation

De nouvelles obligations telles que la facturation électronique, la transparence des salaires et le reporting ESG exercent une pression supplémentaire sur les cabinets d’expertise comptable. 78,8 % des personnes interrogées s’attendent à ce que l’évolution de la réglementation nationale et européenne ait un impact majeur sur leur fonctionnement. En particulier, l’instauration de la facturation électronique obligatoire à partir de 2026 exige dès maintenant une action en direction de leurs clients.

Lieven Delzeyne : « La législation et la réglementation évoluent constamment. Pour les experts-comptables, il est essentiel de suivre ces évolutions de près, non seulement pour maintenir leur propre fonctionnement à jour, mais aussi pour informer et accompagner leurs clients correctement et en temps utile. Les cabinets qui s’engagent de manière proactive dans le partage des connaissances et donnent eux-mêmes le bon exemple instaurent la confiance et préparent à l’avenir. Ce partage des connaissances fonctionne aussi dans les deux sens : pour rester à jour en tant que cabinet, il est essentiel de s’entourer de partenaires solides qui vous soutiennent dans cette démarche. »

Tendance 4 : L’intelligence artificielle

Trois comptables sur quatre estiment que l’IA va changer la donne. 69,1 % s’attendent à ce que les outils d’IA simplifient considérablement leurs processus administratifs. 66,2 % des experts-comptables déclarent par conséquent que leur cabinet investira fortement dans l’IA et l’automatisation dans les années à venir. Dans le même temps, une préoccupation subsiste, car 41,1 % pensent que l’IA prendra en charge de nombreuses tâches routinières, et qu’il faudra ainsi moins d’experts-comptables. 10,9 % pensent que l’IA rendra le recours à un expert-comptable presque totalement superflu.

Tendance 5 : Les attentes croissantes des clients

Les experts-comptables restent une figure de confiance pour les entrepreneurs, mais les attentes sont de plus en plus hautes. 65,6 % des personnes interrogées considèrent les attentes croissantes de la part des clients comme une tendance marquante. Les évolutions technologiques obligent les cabinets à recentrer leur prestation de services sur le conseil et l’accompagnement, ce que reconnaissent 86 % des experts-comptables. C’est pourquoi 31,7 % investissent davantage dans la gestion des relations orientée client et 24,5 % prévoient d’élargir leur offre de services.

Christophe Deroose, CEO Acerta : « L’IA ne remplacera pas les experts-comptables, mais les experts-comptables qui misent sur l’IA finiront par remplacer ceux qui ne le font pas. Toutefois, n’oubliez pas de vérifier si les outils que vous utilisez sont couverts par le règlement sur l’IA, tout en élaborant une politique bien pensée en matière d’IA. En intégrant intelligemment l’IA, les cabinets créent de la marge pour se concentrer sur ce qui compte vraiment : améliorer leur prestation de services et mieux répondre aux besoins des clients. L’engagement et les qualités de leurs travailleurs font toute la différence dans ce contexte. Investissez donc non seulement dans les connaissances de vos collaborateurs en matière d’IA et de numérique, mais aussi dans les soft skills, comme la capacité d’écoute et l’orientation client. »

Tendance 6 : Les fusions et les collaborations

Près de la moitié des cabinets d’expertise comptable (46,4 %) s’attendent à ce que des fusions et des adhésions à de plus grands réseaux réforment de fond en comble le secteur. Les principaux moteurs de cette évolution sont la réduction de la charge de travail, l’exploitation des économies d’échelle et le partage d’expertise. Aujourd’hui, 22,7 % des cabinets collaborent déjà activement avec d’autres. Par ailleurs, 1 cabinet sur 5 (20 %) envisage de lancer une collaboration de ce genre dans les 12 à 36 mois à venir. Parmi les cabinets ayant déclaré qu’ils pourraient être vendus, 28,3 % ont cité le départ en pension comme raison principale.

44,5 % pensent que les plus petits cabinets, en particulier, devront fusionner ou collaborer plus étroitement avec d’autres bureaux pour survivre. Par ailleurs, 34,9 % s’attendent à ce que les petits cabinets finissent par fusionner avec des bureaux plus importants ou à ce qu’ils disparaissent complètement. Cela dit, de nombreux petits acteurs optent délibérément pour l’indépendance. Selon les personnes interrogées, leurs principaux atouts sont le service personnalisé (39,4 %), la flexibilité (19,2 %) et une meilleure communication avec les clients (18 %).

Christophe Deroose : « Nous constatons que les cabinets sont disposés à évoluer, mais qu’ils sont également à la recherche d’orientation et de repères dans cette transition. Les défis sont importants – de la numérisation à la pénurie de personnel – mais ceux qui adoptent une approche ciblée peuvent en sortir plus forts et plus agiles. Chez Acerta, nous croyons au pouvoir de la collaboration pour tirer parti de ces évolutions de manière stratégique et axée sur l’avenir. »


À propos des chiffres

Les résultats sont basés sur une enquête menée par Acerta auprès de 171 cabinets d’expertise comptable en Belgique. Tant des cabinets francophones que néerlandophones ont participé, et aussi bien de petits acteurs au sein du secteur que des acteurs de taille moyenne.


Des questions en tant que journaliste ?

Veuillez contacter Acerta – Sylva De Craecker

+32 478 27 93 62
Sylva.De.Craecker@acerta.be

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