Constitution de jours de vacances et de pécule de vacances

Le nombre de jours prestés détermine le nombre de jours de congé et le pécule de vacances auquel a droit votre collaborateur l’année suivante. Votre travailleur preste moins de jours en 2020 ? Dans des circonstances normales, il ne constitue pas de droits de vacances complets pour 2021.

Pourtant, les jours où votre collaborateur est absent sont dans certains cas assimilés à des jours prestés. C’est notamment le cas des jours de maladies, du repos d’accouchement ou des jours de congé. Votre collaborateur prend un crédit-temps ou un congé parental ? Cette absence compte alors comme des jours non prestés et aura un impact sur les droits de vacances de l’année suivante.

En principe, le chômage temporaire compte également comme un jour non presté. Il existe toutefois des exceptions à la règle. Pensez au coronavirus : des milliers de collaborateurs ont été forcés de suspendre le travail. Le gouvernement a reconnu le chômage temporaire découlant de la crise du coronavirus comme assimilé à des jours prestés pour le calcul des droits de vacances. Cette réglementation couvre au moins la période du 1^er février au 30 juin 2020. Ce chômage temporaire n’a donc pas d’impact sur le pécule de vacances ou le nombre de jours de congé de 2021. Le gouvernement travaille actuellement à une prolongation de l’assimilation.

Pourquoi le gouvernement tient-il à garantir une assimilation du chômage temporaire pour cause de coronavirus à des jours prestés en ce qui concerne les droits de vacances constitués ? Parce qu’un pécule de vacances réduit est synonyme de pouvoir d’achat réduit, ce qui nuit à l’économie.

Quid des jours de RTT ?

Les jours de RTT suivent un régime propre. Rien n’a été conclu dans votre secteur ou votre entreprise à ce sujet ? Votre collaborateur ne constitue alors pas de jours de RTT pour la période de chômage temporaire.