Autonomie : indispensable sur le lieu de travail

L’autonomie est une composante essentielle d’une politique RH motivante. Pourquoi investir dans ce domaine ? À quoi sert l’autonomie ?

Qu’entendons-nous par « autonomie sur le lieu de travail » ?

Plusieurs études révèlent qu’un nombre croissant de collaborateurs aspirent à plus d’autonomie. Autrement dit : ils veulent plus de liberté au travail. Mais l’interprétation exacte de ce mot connaît quelques variantes. Pour l’un, l’autonomie signifie plus de flexibilité en termes d’heures de travail ou de lieu de travail ; pour l’autre, c’est surtout une question de liberté en termes de planification et de priorités.

Le degré d’autonomie qu’un collaborateur reçoit dépend souvent de plusieurs facteurs. Par exemple :

• Le secteur
• La répartition des tâches et le rôle au sein de l’entreprise
• La réussite de la collaboration et de la communication avec les collègues
• La confiance des dirigeants

Quel est l’effet de plus d’autonomie ?

Plus d’autonomie entraîne une plus grande satisfaction au travail et davantage de motivation. Votre collaborateur a la possibilité de travailler de façon autonome ? Alors, il est probablement aussi plus productif. La recherche démontre en effet que du personnel qui a beaucoup de liberté a également un plus grand sens des responsabilités. La somme de plus de satisfaction, de motivation et de productivité génère finalement de meilleurs résultats d’entreprise et un personnel plus loyal. L’autonomie est donc bénéfique non seulement pour vos collaborateurs, mais aussi pour votre entreprise.

Votre collaborateur sent que vous lui faites confiance ? Alors, il aura en outre plus d’assurance et osera davantage prendre des initiatives. Il fera preuve de plus de créativité et d’innovation et affrontera plus facilement les défis. Plus d’autodétermination entraîne également une réduction du stress et du risque de burn out. Vos collaborateurs choisissent eux-mêmes la façon dont ils investissent leur temps et leur énergie, et contrôlent ainsi en partie eux-mêmes leur efficacité et leur charge de travail.

Par où commencer ?

Veillez en premier lieu à une base de confiance solide. Encouragez un feed-back honnête et constructif – entre vos collaborateurs, et entre vous et vos collaborateurs. Vous avez fourni du feed-back ? Prenez ensuite du recul et donnez à votre collaborateur de la marge pour qu’il puisse se développer et traiter votre feed-back.

En tant qu’employeur, il n’est pas toujours simple de confier le contrôle. Il est toutefois important de ne pas verser dans le micromanagement. Accordez surtout de l’attention aux résultats de votre collaborateur, et moins à la façon dont il travaille ainsi qu’au lieu et au moment où il travaille. Mais assurez-vous d’agir dans un cadre juridique correct pour ne pas courir le risque de salaire complémentaire ou de sursalaire. Plusieurs solutions sont possibles pour permettre l’autonomie ; contactez nos consultants pour plus d’informations.