Réévaluer votre politique en matière de télétravail : voici la marche à suivre
Quatre ans après le premier confinement dû à la pandémie de coronavirus, de nombreuses entreprises belges souhaitent réduire le télétravail, selon notre récente enquête. 31 % des employeurs souhaiteraient en effet que leurs travailleurs reviennent plus souvent au bureau, tandis qu’un travailleur sur quatre préférerait justement pouvoir travailler davantage depuis son domicile. Quoi qu’il en soit, il n’y a rien de mal à réévaluer régulièrement sa politique de télétravail, mais mieux vaut ne pas oublier certains points importants.
La réduction du télétravail
Le travail hybride, qui consiste à travailler en partie à domicile et au bureau, a fait ses preuves ces dernières années. De nombreuses entreprises, tout comme leurs travailleurs, y ont trouvé un bon équilibre. À la fin de l’année dernière, certaines entreprises ont décidé de réduire le télétravail et cette tendance semble se poursuivre cette année. À l’heure actuelle, la plupart des entreprises appliquent un modèle hybride dans lequel leur personnel travaille en moyenne trois jours au bureau et deux jours à domicile. Les employeurs et les travailleurs semblent satisfaits de cette organisation du travail. Toutefois, force est de constater que les attentes des uns et des autres divergent lorsqu’il s’agit de l’avenir : près d’un tiers des employeurs souhaitent réduire structurellement le télétravail, tandis que seuls 5 % des travailleurs sont ouverts à cette idée.
Le télétravail 2.0
Établir une nouvelle politique en matière de télétravail requiert du temps et soulève plusieurs questions, mais aussi des défis : comment garantir une productivité suffisante lorsque le personnel travaille depuis chez lui ? L’implication et la collaboration sont-elles suffisantes lorsque les effectifs ne sont pas aussi présents au bureau qu’auparavant ?
Le télétravail demande une certaine confiance de la part des employeurs et des responsables. Ils doivent donner à leurs travailleurs suffisamment d’autonomie pour qu’ils puissent organiser eux-mêmes leurs journées de travail. Selon le modèle ABC auquel nous croyons fortement chez Acerta Consult, l’autonomie est l’un des trois besoins fondamentaux de chaque travailleur. Quels sont les deux autres ? L’implication et la compétence. La satisfaction de ces trois besoins fondamentaux garantit l’optimisation des performances du travailleur, son bien-être et son épanouissement.
Après l’essor soudain qu’a connu le télétravail il y a quatre ans, il n’est pas surprenant que les politiques des entreprises en matière de télétravail soient réévaluées. Ce qui importe surtout, c’est d’opter pour la bonne approche :
- privilégiez un dialogue ouvert ;
- adoptez une communication constructive.
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Écrit par Ellen Van Grunderbeek
Conseillère juridique chez Acerta