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Combien d’heures votre travailleur peut-il encore prester en 2025 ?

La fin de l’année approche et l’agitation augmente. Peut-être complétez-vous votre équipe fixe d’étudiants, de pensionnés, de travailleurs flexi-jobs, de travailleurs associatifs ou de bénévoles. Utile, mais attention : chaque statut a ses propres règles et plafonds. Combien d’heures ou de revenus sont encore autorisés ? En voici un récapitulatif.

Étudiants : 650 heures par an

Les étudiants peuvent travailler jusqu’à 650 heures par année civile en bénéficiant d’une cotisation de solidarité ONSS avantageuse et sans précompte professionnel. Ce quota s’applique à chaque étudiant, tous contrats d’étudiant confondus.

Conseil : demandez à votre étudiant combien d’heures il lui reste. Il peut le vérifier facilement via Student@work. S’il vous y donne l’accès, vous pouvez également le vérifier par vous-même via le service de données des citoyens en ligne.

Travailleurs flexi-jobs : attention au plafond de revenus

Les flexi-jobs sont une solution courante dans des secteurs tels que l’horeca, le commerce de détail, les soins de santé et d’autres services. Pour les employeurs, c’est financièrement intéressant : vous ne payez qu’une cotisation patronale spéciale de 28 % sur le salaire. Les travailleurs bénéficient également d’avantages : leurs revenus sont exonérés d’ONSS et d’impôts (pour les non-pensionnés : jusqu’à un montant de 12 000 euros par an).

Conseil : vérifiez si votre travailleur flexi-job non pensionné n’a pas encore atteint le plafond fiscal de 12 000 euros par an. Vous pouvez facilement vérifier les revenus via mycareer.be.

Selon l’accord de gouvernement fédéral , cette limite serait portée à 18 000 euros, mais la loi qui doit réglementer ce point n’a pas encore été approuvée. Cette limite ne s’applique pas aux travailleurs flexi-jobs pensionnés, mais d’autres règles spécifiques sont bel et bien d’application.

Pensionnés : les plafonds de revenus comptent

Vous souhaitez mettre à contribution un pensionné ? Dans ce cas, des plafonds de revenus s’appliquent aux personnes qui sont âgées de moins de 66 ans ou qui ne peuvent justifier d’une carrière de 45 ans. Ces limites s’appliquent à l’ensemble des revenus professionnels, avec des règles spécifiques pour les revenus issus d’un flexi-job.

Conseil : consultez les limites actuelles pour 2025 ici afin de vous assurer d’agir correctement lors de la mise à contribution de pensionnés. Voyez à temps avec votre travailleur pensionné s’il peut continuer à travailler au cours de la période à venir. Envisagez si nécessaire une adaptation des conditions de salaire et/ou de travail.

Vous êtes actif dans les soins de santé ? Jusqu’au 31 décembre 2025, vous pouvez recourir au statut (para)fiscal avantageux pour les pensionnés. Une prolongation jusqu’à la fin de 2026 a déjà été approuvée par le Conseil des ministres, mais doit encore être votée par le Parlement et publiée officiellement.

Travailleurs associatifs : limiter les heures et les revenus

Les organisations actives dans le secteur sportif, la formation socioculturelle ou les arts amateurs peuvent mettre à contribution des travailleurs associatifs. Ceux-ci peuvent travailler au maximum 450 heures par an (avec des plafonds trimestriels). Si ces plafonds sont respectés, ni vous ni votre travailleur associatif ne paierez de cotisations de sécurité sociale.

Le travailleur associatif peut percevoir au maximum 7 700 euros par an (année de revenus 2025). Ces revenus sont imposés comme des revenus divers, à un taux avantageux de 20 % après application d’un forfait de frais de 50 %. Attention : ce plafond fiscal prend également en compte d’éventuels revenus issus d’activités dans l’économie collaborative.

Conseil : demandez à votre travailleur associatif de vérifier régulièrement le nombre d’heures qu’il lui reste. Il peut le faire facilement via l’application en ligne.
 

Bénévoles : indemnité forfaitaire

Vous payez une indemnité forfaitaire à des bénévoles ? En 2025, un plafond de 1 692,51 euros par bénévole et par an s’applique (pour le secteur sportif, la garde de nuit et le transport non urgent de patients couchés : 3 108,44 euros par an). Un plafond journalier s’applique également, de 42,31 euros par jour. Si vous restez en dessous de ces limites, l’indemnité est exonérée d’ONSS et d’impôts. 

Conseil : tenez une liste nominative de toutes les indemnités de frais (moment, montant, bénévole) par année civile et soumettez-la à un contrôle. Demandez également aux bénévoles de surveiller eux-mêmes les plafonds, surtout s’ils sont actifs pour plusieurs organisations.

Travail occasionnel : en fonction du secteur

Dans plusieurs secteurs, vous pouvez faire appel à l’aide supplémentaire de travailleurs occasionnels. Un régime favorable s’applique à ces travailleurs.

  • Horeca : Vous pouvez faire appel à des travailleurs occasionnels pour un maximum de 200 jours par année civile. Vous pouvez consulter votre compteur à tout moment via Horeca@work.
  • Pompes funèbres : Le statut est limité à 200 jours et 800 heures par an et par employeur. Ces limites ne s’appliquent pas aux pensionnés, mais ceux-ci (ou leur partenaire) doivent bel et bien veiller à ne pas dépasser certains plafonds de revenus.
  • Agriculture : Le travail occasionnel est autorisé pendant 50 jours par an. Pour les exploitations impliquant des activités animales (exploitations laitières, par exemple), ce nombre peut également être de 100 demi-journées. 
  • Horticulture : Dans ce secteur, le plafond a été porté à 100 jours, sauf pour l’entretien de parcs et jardins.

Conseil : vérifiez régulièrement votre compteur et les jours restants de vos travailleurs occasionnels pour éviter les surprises. Vous pouvez le faire facilement via des applications officielles en ligne telles que Horeca@work ou Green@work.

Rester fiscalement à charge

Si un travailleur (un étudiant, par exemple) est fiscalement à charge d’une personne, il ne peut pas avoir des moyens de subsistance nets trop élevés. Pour l’année de revenus 2025, les limites suivantes sont d’application :

  • Standard : au maximum 4 100 euros par an
  • Parent isolé : au maximum 5 930 euros par an (ou 7 520 euros dans le cas d’un enfant handicapé)

Le gouvernement souhaite augmenter ces montants à l’avenir et les rendre uniformes, mais la législation en la matière n’est pas encore définitive.

Comment ce montant est-il calculé ?
Pour les salaires, on part du salaire brut, diminué des cotisations de sécurité sociale et des frais professionnels (taux forfaitaire de 20 %, avec un minimum de 530 euros s’il s’agit de rémunérations).


Bon à savoir : les 6 840 premiers euros de rémunération brute imposable perçus par le biais de contrats d’étudiant ne sont pas pris en compte. Ce montant a été augmenté, les étudiants pouvant à présent prester jusqu’à 650 heures.

Les autres revenus (issus d’une activité indépendante, par exemple) ont leurs propres règles.

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Amandine Boseret

Écrit par

Amandine Boseret

Conseillère juridique chez Acerta

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