Le congé-éducation, que devez-vous savoir ?
Le congé-éducation s’accompagne d’un certain nombre d’obligations administratives.
Votre travailleur conjugue travail et formation ? Pour certaines formations (axées sur le marché de l’emploi ou la carrière), un collaborateur peut demander un congé-éducation. De cette façon, il peut s’absenter du travail avec maintien de son salaire afin d’assister au cours, d’étudier et de passer des examens. En tant qu’employeur, vous ne pouvez pas refuser ce congé. Toutefois, vous devez convenir d’un planning avec votre travailleur.
Le congé-éducation n’est qu'une des nombreuses possibilités de formation. Les collaborateurs qui suivent des formations sont multi-employables dans votre organisation. Cela vous permet aussi d’engager des personnes en fonction de leur talent et de leur potentiel plutôt que de leurs aptitudes. En effet, votre collaborateur pourra encore les acquérir lors d’une formation.
Seul 1,9 % des travailleurs a utilisé le congé-éducation payé en 2018. Nous constatons un recul pour la cinquième année consécutive. Un travailleur ayant pris un congé-éducation s’est absenté en moyenne 51 heures de son travail pour ce faire. Ce nombre est bien inférieur à la limite autorisée de 120 heures.
La prise du congé-éducation varie selon les régions. Le congé-éducation payé remporte encore moins de succès en Wallonie : 1 % des travailleurs à peine a eu recours à cette possibilité de formation l’année dernière. À Bruxelles, il s’agissait de 1,4 %. Cela ne signifie pas forcément que les travailleurs n’apprennent plus (ou ne veulent plus apprendre), mais plutôt qu'ils ne le font pas par l’intermédiaire du système du congé-éducation payé.
Une nouvelle réglementation y entre en vigueur à partir du 1er septembre 2019. En Flandre, le congé-éducation payé devient le Vlaams opleidingsverlof. Les formations seront contrôlées plus rigoureusement, de manière à garantir une qualité suffisante. En outre, le système deviendra plus transparent pour les employeurs, ce qui facilitera l’administration. L'impact du changement n’est pas encore connu. En Wallonie et à Bruxelles, le système du congé-éducation payé reste d’application.
La prime d’encouragement accordée aujourd'hui par la Flandre aux travailleurs qui prennent un crédit-temps en vue de suivre une formation évolue en crédit de formation flamand à compter du 1er septembre 2019. Votre travailleur touche l’intervention outre l’allocation de l’ONEM. Une intervention peut d’ailleurs encore être obtenue pour des formations répondant à certaines conditions uniquement. Vous trouverez dans la base de données des formations un aperçu des formations entrant en ligne de compte.
Contrairement à avant, une intervention peut aussi avoir lieu lorsque le crédit de formation est pris sous la forme 1/5. Auparavant, vous pouviez seulement percevoir cette prime d’encouragement pendant une période limitée. À présent, il est prévu que le congé de formation flamand puisse être pris pendant la même période que le crédit-temps, soit un maximum de 36 mois. Une CCT sectorielle ou d’entreprise n’est plus requise afin d'ouvrir la possibilité d'intervention.
Le congé-éducation s’accompagne d’un certain nombre d’obligations administratives.
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