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VUB et Acerta : absentéisme pour maladie de courte durée remarquablement bas

18 février 2021 Employeurs
Laura Couchard

En novembre et en décembre 2020, 1,8 % des heures de travail ont en moyenne été perdues en raison d’absentéisme pour maladie de courte durée, soit des absences de moins d’un mois. Les chiffres se basent sur les données de 28 500 entreprises.

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L’absentéisme pour maladie de courte durée a chuté de 30 % par rapport au premier confinement

Ces trois derniers mois, le Belge actif s’est fait porter moins souvent pâle qu’il y a un an. Durant les deux derniers mois de 2020, une moyenne de 1,8 % des heures de travail était perdue en raison de l’absentéisme pour maladie de courte durée. Cela représente 25 % de moins par rapport aux mois de novembre et décembre 2019 ainsi qu’une diminution de presque 30 % en comparaison avec le confinement du printemps 2020.

Depuis trois mois consécutifs, les chiffres d’absentéisme pour maladie sont donc inférieurs par rapport à ceux d’il y a un an. Et différents facteurs expliquent ce changement : nous nous sommes mieux adaptés à la situation actuelle et ne paniquons plus à la moindre apparition de symptômes gratuits. De plus, nous avons appris à faire preuve de suffisamment de flexibilité pour pouvoir faire face à la situation actuelle.

Le télétravail apporte également un boost

En mars 2020, le premier mois du coronavirus, l’absentéisme pour maladie était pas moins de 62 % supérieur aux chiffres pour la même période que l’année précédente. Cependant, les chiffres pour l’absentéisme de courte durée pour toute l’année 2020 étaient 7,4 % inférieurs à ceux de 2019. Le télétravail à grande échelle a joué un rôle majeur dans cette évolution, car les personnes en télétravail sont moins souvent malades. Le nombre de contacts étant limités, ils sont en effet moins sensibles aux maladies.

Les premiers chiffres de 2021 confirment la tendance positive : par rapport à janvier 2020, époque précoronavirus, l’absentéisme pour maladie de courte durée a diminué de 22 %.

La charge supportable à nouveau plus grande que la charge à supporter

L’absentéisme pour cause de maladie, et surtout les absences de courte durée et fréquentes, peuvent être considérées comme un paramètre important de la surcharge : cela en dit long sur notre résilience, la charge que nous pouvons supporter. Un collaborateur est régulièrement absent pendant une courte période ? Dans ce cas, la charge qu’elle ou il doit supporter est probablement plus importante que la charge qu’il peut endurer. Le nombre inférieur de jours de maladie montre que les Belges accroissent leur capacité d’adaptation.

Ou pour reprendre les mots de Elke Van Hoof, Professeure en psychologie médicale et de la santé de la Vrije Universiteit Brussel : « Le Belge actif est plus résilient que nous le pensons. À moins d’avoir contracté le virus proprement dit, toute la situation autour du coronavirus ne le rend pas malade. »

Le « mal-être » comme signe de l’adaptation

Une remarque importante dans ce contexte est qu’il s’agit du Belge moyen. Pour les groupes vulnérables, la situation actuelle est sans doute bien plus compliquée. En tant qu’employeur, il est indispensable de veiller au bien-être de vos collaborateurs. Non seulement parce qu’ils attendent cela de vous, mais aussi, car leur bien-être contribue à déterminer l’avenir de votre organisation. Vos collaborateurs se sentent-ils bien dans leur peau ? Ils disposent alors de suffisamment d’énergie pour relever de nouveaux défis et pour rester résilient et employable à court et à long terme.

Selon Elke Van Hoof, le « mal-être » ne doit d’ailleurs pas forcément être considéré comme un mauvais signe : « Le changement va toujours de pair avec le mal-être. Le mal-être croissant a révélé ce besoin de rechercher des stratégies alternatives. En soi, communiquer son mal-être n’est donc pas négatif, mais plutôt un signe d’adaptation. »

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Bien-être et performance

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Laura Couchard_acerta

Écrit par Laura Couchard

Teamleader Centre de Connaissances

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