La pandémie de coronavirus a engendré une réduction importante de la mobilité sur le marché du travail. L’année dernière, 20 % moins de contrats à durée indéterminée ont été signés par rapport à 2019. Le nombre de recrutements n’est pas le seul à avoir baissé : le nombre de licenciements a suivi la même tendance. Ce calme ne durera pas, surtout quand les mesures de soutien viendront à disparaitre. La crise du coronavirus mène les travailleurs à réfléchir à leur carrière et il y a de grandes chances qu’ils décident de prendre un chemin différent. De plus, la crise sanitaire a eu des conséquences très importantes sur certaines entreprises qui n’auront peut-être pas d’autre choix que de procéder à un licenciement collectif.
Une crise fait réfléchir. De nombreux collaborateurs se demandent désormais ce qui est important pour eux. Où se voient-ils à l’avenir ? Quelle direction veulent-ils faire prendre à leur carrière ? Certains vont décider (ou ont déjà décidé) de quitter leur emploi pour emprunter un autre chemin. Dans ce cas, les chèques-carrière peuvent être une option intéressante pour les collaborateurs. Grâce à un centre de carrière reconnu, ils peuvent ensuite se faire accompagner et découvrir de quelle façon ils souhaitent faire évoluer leur carrière.
En cas de licenciement collectif, les employeurs doivent proposer l’outplacement aux collaborateurs concernés. Malheureusement, la perception de l’outplacement est encore souvent erronée. Ce n’est pas seulement une série de cours pendant lesquels vos collaborateurs apprennent à rédiger leur CV. Il s’agit d’un soutien professionnel de A à Z qui a pour but de les aider à développer leur carrière.
En cas de licenciement individuel, l’employeur est aussi obligé, dans certains cas, de proposer l’outplacement. Un préavis de 30 semaines est déjà suffisant pour bénéficier d’outplacement.
Même s’il n’est pas question de licenciement collectif, vous pouvez, en tant qu’employeur, proposer au collaborateur licencié un accompagnement après licenciement, sur base volontaire. C’est aussi avantageux pour vous, employeur : vous montrez un intérêt pour vos collaborateurs. Et si vous maintenez une bonne relation, il y a de grandes chances que votre collaborateur revienne un jour dans votre organisation. Selon une enquête menée par Acerta, un quart des travailleurs envisagent un retour chez leur ancien employeur. Lorsque l’employeur maintient une bonne relation, ce pourcentage est même deux fois plus élevé.
L’outplacement offre aux travailleurs licenciés toutes les chances pour un nouveau départ.
Comment gérer le licenciement collectif en tant qu’entreprise ?
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