Maîtriser à nouveau vos coûts en matière de revenus ?
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Au cours du deuxième trimestre de cette année, vous avez eu recours au chômage temporaire pour force majeure due au coronavirus ? Dans ce cas, vous faites peut-être partie des 42 % d'entreprises qui pourront continuer de recourir à cette mesure d’assouplissement au moins jusqu'à la fin de cette année. Vous devez toutefois remplir certaines conditions.
Une incertitude a plané pendant un certain temps concernant la durée des mesures d'assouplissement sur le chômage temporaire pour force majeure en raison du coronavirus. Les entreprises se demandaient si elles pourraient encore en bénéficier après le 31 août, et dans l’affirmative, à quelles conditions. Au début août, la situation a été clarifiée : les entreprises particulièrement touchées par la crise du coronavirus peuvent continuer de recourir à ce système jusqu’à la fin 2020. Par « particulièrement touchées », notre ministre de l'économie, Nathalie Muylle, entend les entreprises qui, au cours du deuxième trimestre, ont compensé plus de 20 % de leur temps de travail par du chômage temporaire en raison du coronavirus et les secteurs qui ont été concernés par une décision du Conseil national de sécurité limitant leurs activités.
Durant les mois d’avril, de mai et de juin, vous avez perdu au moins un jour ouvrable sur cinq en raison de la Covid-19 ? Dans ce cas, vous serez automatiquement reconnu comme « particulièrement touché » et vous pourrez continuer de recourir aux mesures d'assouplissement après les vacances d'été. Et ce, avec un minimum de paperasserie.
À partir du 1er septembre, environ 42 % des entreprises continueront de pouvoir bénéficier du chômage temporaire pour force majeure C’est ce qui ressort d’une analyse basée sur un échantillon de 28.000 employeurs du secteur privé. On constate également que 43 % des entreprises n'ont pas eu recours à cette possibilité au cours du deuxième trimestre.
Quels sont donc les secteurs les plus particulièrement touchés ? Le secteur de l'événementiel, qui n'a toujours pas redémarré, en fait certainement partie. Les autres secteurs sont l'aéronautique et la construction aéronautique, l’horeca, les salons de coiffure et d’esthétique, les centres de remise en forme et de sports, ainsi que le commerce de détail.
Plus de la moitié des entreprises ne seront donc plus éligibles au régime à partir du 1er septembre. Cela ne signifie pas pour autant qu’elles ne sont pas impactées par la crise du coronavirus. Dans leur cas, la forme classique du chômage économique renaît. Ils doivent pour cela démontrer une diminution du chiffre d'affaires ou de la production d'au moins 10 % par rapport à la même période l’année précédente.
Le chômage temporaire pour force majeure en raison du coronavirus et le chômage économique donnent du répit aux entreprises, tandis que leurs travailleurs continuent de percevoir un revenu. Toutefois, le chômage temporaire et le chômage économique ne sont pas les seules options permettant de garder la tête hors de l’eau.
En tant qu'employeur, vous disposez d’un éventail de possibilités plus large que vous ne le pensez pour réduire vos coûts. Il existe différentes solutions en fonction de votre situation : partage de travailleurs par le biais de la plate-forme de partage Bridge, au cas où vous auriez trop de travailleurs, ou au contraire manqueriez de main-d'œuvre. L’optimisation et la pérennisation de vos processus RH sont de toute façon indispensables, de même que l’amélioration de votre politique du personnel. Veiller au bien-être de vos travailleurs évitera qu’ils ne vous laissent tomber en ces temps de turbulences, ce qui vous épargnera des dépenses inutiles. L’externalisation de votre administration RH est également une mesure judicieuse pour maîtriser vos coûts.
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